Cadres de référence stratégiques

En Martinique, la mobilisation contre les drogues et conduites addictives et la prévention de la délinquance s’exercent de manière conjointe sous l’autorité du Préfet. Répondant aux objectifs des stratégies nationales, les plans territoriaux sont élaborés en partenariat avec l’ensemble des acteurs locaux (autorités judiciaires, collectivités territoriales, élus locaux, associations...) afin de répondre aux réalités de la Martinique.

Prévention de la délinquance

Installé en 2006, le Secrétariat Général du Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (SG-CIPDR) anime des politiques publiques transversales de prévention et de lutte face à des phénomènes de rupture avec l’ordre social, qui fragilisent notre société. La mission prioritaire du SG-CIPDR est d’accompagner le réseau territorial et central afin de défendre et protéger notre modèle républicain et ses valeurs.

Placé sous l’autorité de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, et du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin , le SG-CIPDR est organisé autour de quatre pôles et une unité  [Pôle Prévention de la Délinquance, Pôle  Prévention de la Radicalisation, Pôle lutte contre les séparatismes et le repli communautaire, Unité de contre-discours républicain (UCDR), pôle dédié à l’appui territorial ], ainsi que de services généraux.

En 2019, sous la présidence du Premier ministre, le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) s’est réuni pour dresser un bilan des actions déjà mises en œuvres et établir les axes de la nouvelle stratégie nationale dans ce domaine.

Le plan 2020-2024 regroupe 40 mesures pour dynamiser la politique de prévention de la délinquance autour de 4 objectifs :

  • La prévention de la délinquance des plus jeunes avant l’âge de 12 ans
  • La protection, le plus en amont possible, des personnes vulnérables
  • Une implication plus forte de la population et de la société civile
  • Une gouvernance rénovée par une adaptation à chaque territoire

Au niveau territorial, le préfet décline ces mesures en les adaptant aux spécificités du territoire. Le plan territorial de prévention et de lutte contre la délinquance, en cours d’élaboration, est le fruit d’une concertation des acteurs autour d’un objectif commun.

Lutte contre les drogues et les conduites addictives

Depuis 2014, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) coordonne les actions de l’État en matière de lutte contre les toxicomanies, en particulier dans les domaines de la recherche, de la prévention, de la prise en charge sanitaire et sociale et de la lutte contre le trafic.

Le plan gouvernemental regroupe les orientations nationales en matière de lutte contre les drogues et les conduites addictives. Pour s’assurer de la déclinaison de ce plan au niveau territorial, la MILDECA s’appuie sur des chefs de projet placés sous l’autorité du Préfet.

La préfecture de Martinique travaille depuis de nombreuses années de façon dynamique et complémentaire avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) de la Martinique, acteur incontournable de la politique relative aux addictions.

La prise en compte des enjeux liés aux addictions est une réalité sur le territoire de la Martinique. La Préfecture et l'Agence Régionale de Santé ( ARS) poursuivent le pilotage de la stratégie menée depuis 2015 et fixent un nouveau cap autour d'objectifs communs par l'élaboration d'un nouveau cadre stratégique, le plan régional de mobilisation contre les addictions 2019-2022.

Cette stratégie, déclinaison du plan national de mobilisation contre les addictions 2019-2022, a pour vocation de structurer l'action locale autour d'axes définis en activant l'ensemble des leviers nécessaire à sa mise en œuvre.

Le plan régional de mobilisation contre les addictions 2019-2022, s’articule autour de quatre axes :

  • Renforcer l’information et la communication sur les addictions
  • Conduire une politique de prévention dès le plus jeune âge
  • Améliorer l’accompagnement des populations vulnérables
  • Limiter l’accès aux produits licites et illicites